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Publié le par MARCEL ET CLAUDINE

Mercredi 25 janvier :

On quitte l’hôtel un peu plus tard que d’ordinaire, petit dej (toujours aussi frugal) oblige. Peu de km jusqu’à la prochaine ville où nous espérons trouver un logement.

La route est par endroit en réparation, la poussière rouge nous recrépi nos teeshirts tout propres et nous oblige à ressortir les masques papiers. Par endroit la route frôle la mer ce qui nous donne de très belles images de pêcheurs afférés à leur besogne. La spécialité du coin semble être la palourde et la coquille St Jacques de vase. De nombreux « restaurants » propose ce genre de plat, nous n’avons pas osé tester, et en plus ce n’était pas l’heure du déjeuner !

Vers 11 h 30 nous sommes arrivés à bon port. Le soleil commence à chauffer sérieusement, il nous parait très difficile de pédaler après 12/13 h.  Après quelques recherche nous dégotons une guesthouse, genre point de chute (plus précisément point de culbute) de couples illégitimes. Vaut mieux ça que de cramer au soleil. Nous dormirons par contre sur nos sacs à viande, après observation du boss, ici on change les serviettes mais pas les draps !

Bonne sieste rafraichis par un ventilateur surpuissant et vers 17 h, visite du marché local histoire de trouver des fruits et manger un super poulet (bicyclette évidemment) cuit au BBQ. De retour à l’hôtel la nuit tombée on se retrouve seuls, chacun ayant rejoint sa/son conjoint. Le monde est bien fait tout de même !

Dans un coin aussi dévasté par la société, quel étonnement de trouver dans notre piaule un internet d’une rapidité record. Les New Zélandais devrait venir ici prendre des leçons sur les réseaux et les fibres optiques que l’on voit courir le long des routes.

La route que nous devons emprunter pendant 3 jours relie Phnom Penh au seul grand port du Cambodge, on l’a su un peu tard, ça nous promet une sacrée circulation, le stock de masques va en pendre un coup.

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Jeudi 26 janvier                              

Départ encore très tôt. Circulation intense mais supportable. On finit souvent sur le bas côté, les camions ne font pas de cadeaux aux 2 roues, motorisés ou pas. Klaxon et accélérateur bloqués, faut que ça passe. Village, école, animaux… rien à faire je fonce.

On avait repéré sur Google map une guesthouse à 70 km qui nous intéressé bien, mais située en pleine campagne. Mille précaution de repérage nous l’on fait trouver du premier coup, nous n’étions pas mécontents de nous. Un petit gamin parlait étrangement très bien anglais, on peut dire qu’il nous aura servi de traducteur toute la journée. On était dans une sorte de base de loisirs où les cambodgiens viennent se détendre les WE. Les chambres étaient vraiment trop crades, nous finirons sous la tente (moustiquaire), sous un carbet, au bord du fleuve, il y a pire comme endroit.

L’après midi fut consacré au farniente, et à l’observation des locaux dans leur mode de vie. Les gens du coin sont vraiment toujours très attentifs à notre bien être, nous avons même pu prendre une douche à l’ancienne avec un seau d’eau du fleuve et une casserole.

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Vendredi 27 janvier :

Après notre petite virée dans le sud, nous voilà revenu à moins de 50 km de Phnom Penh. La circulation s’est franchement intensifiée, pédaler est bien plus dur pour les nerfs que pour les muscles. On aurait plus besoin de Doliprane et de Prozac que de Red Bull !

Pour rejoindre la route du nord nous avons prévu, afin d’éviter la capitale de couper par une route transversale. Bitume ou piste, moins de circulation ? L’avenir nous le dira, mais aujourd’hui on en a pris vraiment trop dans les oreilles, et l’on est prêts à tout tester.

Nous avons trouvé un superbe hôtel, tout proche d’un super restaurant. Cela peut paraitre dommage d’être au Cambodge, et de se réfugier dans un hôtel climatisé en attendant le soir, mais c’est une réalité. On a bien essayé de sortir pour trouver du ravitaillement pour la suite, nous avons trouver de l’eau et du pain. On pourra se rabattre sur les vendeurs de fruits, présents tout le long de la route.

On espère que l’on va trouver des régions plus « zen » en remontant vers le nord…

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N
Alors là ! Bravo...!!!... Même un bon roman ne me fait pas autant rigoler !!! Quelle aventure !!!<br /> Restez bien en vie ... ... !! On vous embrasse !!
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M
Alors là je ne vois pas du tout ce qui te fais rire. Il n'y a rien de rigolo la dedans. Ne t’inquiète pas on va essayer de rester en vie.<br /> Bises à vous tous
L
Que de changements depuis la Nouvelle Zelande ! Ca n'a pas l air de tout repos mais devrait etre largement recompense quand vous serez dans les campagnes qui semblent tres belles.<br /> <br /> Bon vous me donnez un avant gout de poussiere rouge, je m envole pour l'Australie dans un mois, avec le velo bien sur ! Grosse traversee en perspective !<br /> <br /> Je suis vos aventures avec attention<br /> A bientot<br /> <br /> Laura
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M
On est content que ton projet de voyage en Australie se concrétise, soit prudente si tu décide de traverser le désert. On aura de tes nouvelles par Facebook on l’espère.<br /> Bonne préparation de la bécane et de la bête !<br /> Bises de nous deux